Nouveau calcul du DPE au 1er janvier 2026 : quelles conséquences ?
29/10/2025Eco-rénovation
À partir du 1er janvier 2026, le mode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) va changer. Une réforme qui concerne directement les propriétaires bailleurs et peut avoir des impacts concrets sur la mise en location de leur logement. Chauffage électrique, fioul, gaz… certains biens verront leur classement énergétique évoluer. Mais que signifie réellement cette modification ? Quels sont les objectifs de ce nouveau calcul et, surtout, quelles conséquences attendre en tant qu’investisseur immobilier ? Dans cet article, nous faisons le point sur la réforme du DPE 2026, ses implications pour les propriétaires et les solutions pour anticiper les changements.
 
            Pourquoi une réforme du DPE en 2026 ?
Depuis sa refonte en 2021, le DPE est devenu opposable juridiquement, c’est-à-dire qu’un locataire ou un acquéreur peut s’en servir pour contester une information erronée. Mais malgré cette avancée, de nombreux propriétaires ont constaté que le système de calcul pouvait parfois pénaliser certains types de logements, notamment ceux chauffés à l’électricité.
Une réforme pour corriger des inégalités
En l’état actuel, les logements électriques obtiennent souvent de moins bonnes notes que ceux chauffés au gaz, même lorsqu’ils consomment peu. La raison ? Le DPE utilise un coefficient de conversion de l’énergie primaire en énergie finale, historiquement défavorable à l’électricité.
Le gouvernement a donc décidé de réviser ce coefficient afin de :
- Rendre le classement plus équitable, en reflétant mieux la réalité des consommations ;
- Tenir compte de la décarbonation progressive, de plus en plus alimentée par des énergies renouvelables ;
- Améliorer la fiabilité globale du diagnostic, encore jugé trop variable selon les diagnostiqueurs.
Une volonté d’accélérer la rénovation énergétique
Cette réforme s’inscrit aussi dans la continuité de la Loi Climat et Résilience, qui vise à éliminer progressivement les passoires thermiques du parc locatif. En rendant le DPE plus précis et plus juste, le gouvernement espère encourager davantage de propriétaires à rénover leur logement avant les prochaines échéances légales.
Comment va évoluer le calcul du diagnostic de performance énergétique en 2026 ?
Le nouveau calcul du DPE 2026 repose sur la même méthode dite « 3CL » (Calcul des Consommations Conventionnelles des Logements), mais plusieurs paramètres seront ajustés.
Le principal changement concerne la pondération du chauffage électrique. Jusqu’ici, le DPE considérait qu’un kilowattheure d’électricité équivalait à 2,3 kilowattheures d’énergie primaire. En 2026, ce coefficient devrait être abaissé (autour de 2,0 selon les dernières annonces), ce qui réduira artificiellement la consommation énergétique calculée pour les logements tout électrique.
Autre évolution : une meilleure prise en compte des équipements performants récents, comme les pompes à chaleur, les ballons thermodynamiques ou les systèmes de régulation connectés.
Quelles sont les conséquences de la nouvelle réglementation du DPE pour les propriétaires bailleurs ?
La réforme aura des répercussions très concrètes sur la gestion locative des biens immobiliers.
Un risque de reclassement
Ce réajustement aura un effet direct sur la note énergétique des logements :
- Les logements chauffés à l’électricité, souvent mal notés, pourraient gagner une ou deux classes DPE ;
- À l’inverse, certains biens chauffés au gaz ou au fioul pourraient perdre une classe, car leurs émissions de CO₂ seront plus lourdement pondérées.
Résultat : de nombreux propriétaires bailleurs pourraient voir leur situation réglementaire évoluer sans avoir réalisé la moindre rénovation.
Un impact sur la rentabilité
Un mauvais classement DPE réduit la valeur du bien et limite les possibilités d’augmenter le loyer. À l’inverse, un meilleur classement peut valoriser le patrimoine et sécuriser la rentabilité locative sur le long terme.
Les propriétaires doivent donc surveiller attentivement la mise à jour de leur DPE dès 2026 pour anticiper d’éventuelles obligations de travaux.
Quels sont les travaux et les aides disponibles pour améliorer le DPE d'une passoire thermique ?
Si un logement reste mal classé après 2026, il existe plusieurs façons pour améliorer son diagnostic énergétique.
Les travaux prioritaires
Certains travaux ont un impact immédiat sur la performance énergétique d’un logement :
- Isolation thermique : combles, toiture, murs extérieurs, fenêtres ;
- Remplacement du système de chauffage : installation d’une pompe à chaleur ou d’une chaudière à condensation ;
- Ventilation performante : améliore la qualité de l’air et limite les déperditions de chaleur.
Ces interventions, parfois coûteuses, permettent toutefois de remonter d’une à deux classes DPE et de pérenniser la valeur du bien.
Les aides à la rénovation énergétique en 2026
Le gouvernement prévoit de renforcer plusieurs dispositifs :
- MaPrimeRénov’ 2026 : recentrée sur les rénovations globales et les logements les plus énergivores ;
- Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : jusqu’à 50 000 € pour financer les travaux, sans intérêts ;
- Primes locales ou régionales, selon les collectivités.
Comment Lamy accompagne les propriétaires face à la réforme du DPE 2026 ?
Face à la complexité croissante des réglementations énergétiques, il est essentiel pour les propriétaires bailleurs d’être bien entourés. C’est précisément le rôle de Lamy !
Une gestion locative 100 % déléguée
Confier la gestion locative de son bien à Lamy, c’est bénéficier :
- D’un gestionnaire dédié, qui vous informe en continu des évolutions légales et réglementaires ;
- D’un accompagnement personnalisé pour comprendre les impacts du nouveau DPE sur votre bien ;
- D’un suivi administratif complet : loyers, charges, déclarations, gestion des relations avec le locataire, etc.
En cas de reclassement défavorable de votre logement, Lamy peut vous orienter vers les solutions de rénovation les plus pertinentes.
La sérénité pour le propriétaire
Les changements réglementaires comme la réforme du DPE 2026 peuvent être source d’incertitude pour un investisseur. En s’appuyant sur un professionnel de la gestion locative, vous gagnez :
- Du temps, en vous libérant des démarches techniques et administratives ;
- De la sécurité, grâce à une gestion rigoureuse des obligations légales ;
- De la tranquillité financière, puisque Lamy veille à la bonne perception des loyers et à la rentabilité du bien.
Faites confiance à un expert de la gestion locative : confiez votre bien à Lamy !
Ce qu'il faut retenir sur le nouveau calcul du DPE en 2026
Le nouveau calcul du DPE qui entrera en vigueur en 2026 marque une étape importante pour le parc immobilier français. Plus précis, plus équitable et davantage tourné vers la transition énergétique, il redéfinit la performance énergétique de nombreux logements.
Pour les bailleurs, cette évolution est à double tranchant :
- Elle peut représenter une opportunité de revaloriser un logement électrique jusque-là mal noté ;
- Mais elle peut aussi signifier de nouvelles contraintes pour les biens alimentés au gaz ou au fioul.
Dans tous les cas, mieux vaut anticiper. Réaliser un nouveau diagnostic, prévoir des travaux si nécessaire et s’appuyer sur un gestionnaire locatif compétent comme Lamy permettent d’aborder plus sereinement cette réforme.
⇨ Propriétaires bailleurs, pour échanger avec un conseiller Lamy et découvrir la solution de gestion locative adaptée à vos besoins, prenez vite contact !
 
                    
 
             
            