Logement classé F ou G : quelles solutions pour continuer à louer ?
08/12/2025Louer son logement
La réforme du DPE 2026 va redéfinir le classement énergétique des logements, en particulier pour les biens classés F et G. Le nouveau calcul, l’évolution des coefficients et la nouvelle prise en compte du chauffage électrique peuvent entraîner une requalification du logement et renforcer les risques d’interdiction de location. Pour continuer à louer, les propriétaires doivent anticiper : diagnostiquer le bien, planifier les travaux, mobiliser les aides disponibles et repositionner le logement après rénovation. Découvrez la méthode à suivre pour transformer une passoire thermique en bien conforme et attractif.
Quels sont les enjeux d’un logement classé F ou G avec le DPE 2026 ?
Avant d’agir, le propriétaire doit maîtriser les impacts de la réforme sur son bien et sa capacité à louer.
Ce que change la réforme DPE 2026
La réforme modifie le calcul du DPE en ajustant plusieurs coefficients, notamment ceux liés à l’électricité. Elle apporte également une meilleure prise en compte des petites surfaces, traditionnellement pénalisées. Ces ajustements peuvent entraîner un changement de classe énergétique, parfois à la hausse, mais aussi à la baisse. Les passoires thermiques risquent donc, dans certains cas, de voir leur classement se dégrader.
Conséquences directes pour les bailleurs
La réglementation encadrant les classes F et G va continuer de se renforcer. Les logements concernés peuvent être soumis à une interdiction de location, à un gel du loyer et à une perte de valeur en cas d’absence de travaux. Pour les bailleurs, cela peut impacter la rentabilité, compliquer les assurances et rendre le bien moins attractif.
Comment diagnostiquer précisément le bien avant toute décision ?
Un diagnostic complet permet d’identifier les priorités d’intervention et d’anticiper les effets du nouveau calcul DPE.
Réaliser un diagnostic de performance énergétique complet
L’analyse des systèmes de chauffage, de ventilation et de consommation constitue la première étape. Un audit énergétique est fortement recommandé pour définir une stratégie claire et identifier les ponts thermiques, les matériaux obsolètes ou les équipements responsables des pertes d’énergie. Cet audit permet également de hiérarchiser les actions à mener.
Lamy propose un accompagnement complet pour éco-rénover un logement, avec une expertise dédiée à la rénovation énergétique.
Identifier les points faibles influencés par le calcul DPE 2026
L’isolation des combles, des murs et des planchers bas influence directement l’étiquette. L’état des menuiseries et de la ventilation joue également un rôle important. La réforme 2026 accorde par ailleurs une attention particulière aux performances réelles du chauffage électrique, ce qui peut modifier la note finale. L’analyse thermique permet de repérer précisément les zones de déperdition.
Élaborer plusieurs scénarios de travaux
À partir du diagnostic, il est possible d’établir plusieurs scénarios d’amélioration, du plus léger au plus ambitieux. Chacun inclut une estimation des coûts, un niveau de gain énergétique et un retour sur investissement potentiel. Cette approche graduée facilite les arbitrages.
Comment prioriser les travaux ?
Le but est de sortir du classement F/G de manière progressive, efficace et financièrement maîtrisée.
Les actions rapides (“quick wins”)
Certaines interventions peu coûteuses apportent un premier gain : réglage ou installation de thermostats programmables, optimisation de la ventilation, calfeutrage ou remplacement de petites menuiseries. Ces corrections ne permettent pas toujours de franchir une classe, mais elles améliorent la performance globale du logement.
Isolation : la priorité pour sortir du F ou G
L’isolation reste le moyen principal pour remonter l’étiquette énergétique. L’isolation des combles est souvent la plus rentable. L’isolation intérieure ou extérieure des murs renforce l’enveloppe thermique, tandis que le remplacement des fenêtres améliore le confort et réduit les déperditions. Le traitement des ponts thermiques complète cette stratégie.
Chauffage et équipements : impact sur le nouveau DPE
Le remplacement d’une chaudière vieillissante ou d’équipements électriques obsolètes peut transformer la performance du logement. L’installation d’une pompe à chaleur adaptée, la modernisation des radiateurs ou l’ajout d’un poêle à granulés contribuent à améliorer l’étiquette finale. Dans certaines zones, le raccordement à un réseau de chaleur constitue une alternative pertinente.
Quelles sont les aides financières et les dispositifs de financement en 2026 ?
Un montage financier optimisé réduit fortement le coût réel des travaux.
Aides nationales : MaPrimeRénov’ 2026 et CEE
MaPrimeRénov’ 2026 prévoit des financements ajustés pour aider les propriétaires à sortir du F/G. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie complète ce financement. La TVA réduite et l’éco-PTZ permettent de diminuer le coût total ou d’étaler les dépenses dans le temps.
Aides locales et régionales
Les régions, départements et intercommunalités proposent régulièrement des subventions pour les propriétaires qui rénovent un logement énergivore. Certaines zones disposent également de bonus de performance énergétique, versés après les travaux.
Financements pour lisser l’investissement
Échelonner les travaux en plusieurs phases permet d’adapter les coûts à son budget. Les prêts rénovation et certaines solutions de préfinancement des aides facilitent également la réalisation du projet.
Comment repositionner le bien après rénovation énergétique ?
Les travaux améliorent la conformité, la valeur et l’attractivité du logement.
Revaloriser le loyer en respectant la réglementation
Une fois le logement sorti du classement F/G, le propriétaire peut de nouveau indexer le loyer et ajuster son montant selon le marché local. La nouvelle étiquette énergétique constitue un argument fort pour justifier ce repositionnement.
Mettre en avant le confort et les économies d’énergie
Les économies réalisées sur les charges constituent un atout pour attirer les locataires. Le confort thermique, été comme hiver, contribue également à valoriser le bien. Une rénovation bien menée renforce l’image de qualité du logement et facilite sa mise en location.
Valorisation patrimoniale
Les travaux améliorent la valeur du bien et facilitent sa revente. Le risque de vacance locative diminue fortement, ce qui contribue à la stabilité du rendement locatif.
Pourquoi se faire accompagner par un professionnel ?
L’accompagnement par un professionnel garantit un diagnostic fiable, une exécution cohérente et une gestion locative optimisée.
Sécuriser le diagnostic et la conformité au DPE 2026
Un professionnel offre une analyse neutre et complète, conforme aux exigences de la réforme. Il propose des préconisations adaptées et sélectionne des artisans certifiés RGE pour assurer une qualité d’exécution irréprochable.
Optimiser la rentabilité globale
L’accompagnement permet de choisir les travaux les plus pertinents selon le budget, les aides mobilisables et le rendement locatif attendu. Les scénarios multi-paliers permettent d’ajuster le projet en fonction des priorités.
Simplifier la gestion locative après travaux
Après rénovation, le suivi administratif et la relation locataire nécessitent du temps. Confier la gestion locative à Lamy garantit une mise en location conforme, optimisée et plus sereine pour le propriétaire.
Ce qu’il faut retenir du logement classé F ou G
Avec le DPE 2026, les logements classés F ou G devront être rénovés pour rester loués. En combinant un diagnostic précis, des travaux ciblés et les aides à la rénovation énergétique 2026, un propriétaire peut améliorer rapidement l’étiquette du bien et sécuriser sa mise en location. La rénovation devient ainsi un moyen d’augmenter l’attractivité du logement et d’en renforcer la valeur.
Avec un accompagnement professionnel, chaque bailleur peut avancer avec une stratégie claire, efficace et durable.
