Loi Climat et Résilience : ce que les propriétaires doivent anticiper pour le calcul du DPE 2026

08/12/2025Louer son logement

La loi Climat et Résilience bouleverse la gestion des logements classés F et G au DPE. Les interdictions de location arrivent vite et modifient directement la rentabilité locative : gel des loyers, diagnostics obligatoires, audits préalables, travaux à financer… Pour un propriétaire bailleur, l’enjeu est simple : comprendre ce qui change, anticiper les obligations et éviter la vacance, notamment grâce à l'offre de gestion locative Lamy.

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Ce que prévoit la loi Climat et Résilience

Les règles changent vite, et les dates ne sont pas toujours faciles à suivre. Découvrez ce qui s’applique réellement aux logements F et G dans les mois et années à venir.

Calendrier des interdictions de location

  • Interdiction location logement G : entrée en vigueur au 1er janvier 2025.
  • Interdiction location logement F : entrée en vigueur au 1er janvier 2028.
  • Interdiction location logement E : entrée en vigueur au 1er janvier 2034.
  • Gel des loyers pour F et G dès un mauvais classement énergétique logement.

Le DPE 2026 va encore modifier la situation : le nouveau calcul intégré à cette réforme introduit un changement de coefficient énergétique, ce qui peut faire évoluer le classement de nombreux logements, notamment les petites surfaces ou ceux chauffés à l’électricité. Dans ce contexte, disposer d’un diagnostic de performance énergétique à jour est indispensable pour anticiper les risques.

 

Les conséquences pour la location et la rentabilité

Les nouvelles contraintes ne touchent pas seulement la conformité du logement, elles influencent aussi le montant du loyer, la demande des locataires et la valeur du bien.

Un logement classé F ou G devient plus difficile à mettre en location. Le gel des loyers réduit la marge de manœuvre financière, tandis que la future méthode de calcul du DPE 2026 pourrait accentuer l’écart entre logements performants et logements énergivores. De nombreux bailleurs constateront un ralentissement de la demande, car les locataires privilégient désormais les biens moins coûteux en énergie.

Ce durcissement réglementaire peut également provoquer une baisse de valeur à la revente. Les acheteurs anticipent désormais le coût des travaux et négocient davantage lorsque le DPE est défavorable. Sans stratégie d’amélioration, un logement peut perdre de son attractivité sur un marché déjà compétitif.

Pour éviter ces freins, la gestion locative Lamy accompagne les propriétaires sur les démarches à suivre, les échéances réglementaires et les solutions techniques adaptées à leur bien. Lamy sécurise également les revenus locatifs, grâce à un gestionnaire dédié qui assure le suivi quotidien.

 

Les travaux à prévoir pour améliorer son diagnostic de performance énergétique

Avant de se lancer dans une rénovation, il est important de savoir quels travaux font vraiment évoluer le classement énergétique.

  • La première étape consiste à renforcer l’isolation du logement. L’isolation des murs, de la toiture et du plancher joue un rôle déterminant dans la performance énergétique. Ces travaux permettent souvent de gagner une classe entière, voire deux lorsque le logement est très ancien.
  • Par ailleurs, un chauffage vieillissant consomme davantage et peut entraîner une dégradation du DPE, surtout avec la future méthode de calcul. Installer un équipement de chauffage plus performant, adapté à la superficie du logement, permet d’améliorer rapidement le classement.
  • La ventilation est également essentielle. Un logement mal ventilé peut accumuler de l’humidité et perdre en efficacité thermique. L’installation d’une VMC récente contribue donc à stabiliser la consommation.
  • Les menuiseries, lorsqu’elles sont très anciennes, peuvent représenter une source importante de déperdition. Les changer permet d’améliorer le confort des occupants tout en réduisant les déperditions de chaleur.

Pour savoir quels travaux privilégier et organiser un plan d’action efficace, vous pouvez compter sur l’accompagnement de Lamy en matière de rénovation énergétique d'un logement en location.

 

Les aides et les financements pour se mettre en conformité

Rénover peut représenter un budget important, mais de nombreuses aides existent pour alléger la facture.

  • MaPrimeRénov’ 2026 constitue l’aide principale pour financer les travaux. La réforme prévoit une nouvelle structuration des barèmes et un recentrage des aides sur les rénovations efficaces. Les propriétaires bailleurs pourront ainsi obtenir une prise en charge partielle des travaux, selon la nature du chantier et du logement.
  • Cette aide peut être complétée par les Certificats d’Économies d’Énergie, qui couvrent une partie du coût pour les changements d’équipements.
  • L’éco-PTZ, quant à lui, permet d’emprunter sans intérêts, facilitant le financement du reste à charge.
  • Certaines communes ou régions peuvent également proposer des aides supplémentaires.

Pour maximiser ces financements, il est important d’effectuer un audit énergétique. Ce document précise les travaux les plus rentables et permet souvent d’obtenir un niveau d’aide plus intéressant. Lamy peut accompagner les propriétaires dans ces démarches, en les aidant à constituer les dossiers administratifs et à éviter les erreurs.

 

Les stratégies possibles pour un propriétaire bailleur

Selon l’état du logement et son classement énergétique, plusieurs trajectoires sont possibles.

Certains propriétaires choisissent une rénovation partielle pour sortir rapidement de la classe F ou G. C’est une solution pragmatique lorsqu’il faut se remettre en conformité sans délai. D’autres préfèrent une rénovation plus complète, visant la classe D ou C, pour améliorer la valeur locative et attirer des locataires prêts à rester plus longtemps.

Il est également possible de repenser la mise en location. Une location meublée ou une colocation peuvent permettre de retrouver une meilleure rentabilité selon la configuration du logement. Enfin, lorsque les travaux sont trop importants par rapport au potentiel du bien, une revente peut être envisagée. 

Pendant toute cette réflexion, confier la gestion de son bien à Lamy permet de maintenir un revenu stable, même lorsque le logement doit temporairement être amélioré.

 

Ce qu'il faut retenir sur la loi Climat et Résilience et le calcul du DPE 2026

La loi Climat et Résilience impose un nouveau rythme aux propriétaires bailleurs. Les logements F et G ne pourront plus être loués sans travaux, et les règles de gel des loyers rendent les passoires thermiques beaucoup moins rentables. En anticipant dès maintenant (audit, plan de travaux, choix des aides, stratégie locative) un investisseur peut protéger la valeur de son bien et continuer à percevoir des revenus.
Grâce à la gestion locative Lamy, vous bénéficiez d’un accompagnement simple, complet et sécurisé pour rester conforme aux obligations tout en préservant vos loyers chaque mois.

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